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Se retrousser les manches

13 novembre – Journée Mondiale des Pauvres

«Face aux pauvres, on ne fait pas de rhétorique mais on se retrousse les manches.»  Célébrée le 13 novembre prochain, la 6ème Journée Mondiale des Pauvres est l’occasion de plonger dans le message qui nous est adressé par le Pape François. De quoi réfléchir à notre rapport à la pauvreté.

 

Comme Paul, François invite à garder le regard fixé sur Jésus qui, «de riche, s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté» (2 Co 8, 9). Lors de sa visite à Jérusalem, Paul avait rencontré Pierre, Jacques et Jean qui lui avaient demandé de ne pas oublier les pauvres. La communauté de Jérusalem, en effet, se trouvait dans de graves difficultés à cause de la famine qui avait frappé le pays. Et l’Apôtre s’était immédiatement occupé d’organiser une grande collecte en faveur de ces pauvres. Les chrétiens de Corinthe se montrèrent très sensibles et disponibles.

 

Pour qu’aucun frère ou soeur ne manque du nécessaire

François fait le lien avec l’eucharistie dominicale: «Comme si le temps ne s’était jamais écoulé depuis lors, chaque dimanche, nous accomplissons le même geste en mettant en commun nos offrandes afin que la communauté pourvoie aux besoins des plus pauvres. C’est un signe que les chrétiens ont toujours accompli avec joie et sens de responsabilité, pour qu’aucun frère ou sœur ne manque du nécessaire. Le récit de saint Justin en témoignait déjà: «Le jour qu’on appelle “le jour du soleil”, tous, dans les villes et à la campagne, se réunissent dans un même lieu: on lit les mémoires des apôtres et les écrits des prophètes, autant que le temps le permet. […] Puis a lieu la distribution et le partage des choses consacrées à chacun et l’on envoie leur part aux absents par le ministère des diacres. Ceux qui sont dans l’abondance, et qui veulent donner, donnent librement chacun ce qu’il veut, et ce qui est recueilli est remis à celui qui préside. Il assiste les orphelins, les veuves, les malades, les indigents, les prisonniers, les hôtes étrangers, en un mot, il secourt tous ceux qui sont dans le besoin» (Première Apologie, LXVII, 1-6).

 

Le sens de la communauté et de la communion comme style de vie

Notre pape argentin, familier des bidonvilles, précise encore: «La solidarité, en effet, c’est précisément ceci : partager le peu que nous avons avec ceux qui n’ont rien, afin que personne ne souffre. Plus grandit le sens de la communauté et de la communion comme style de vie, et plus la solidarité se développe.» Et il invite: «Face aux pauvres, on ne fait pas de rhétorique, mais on se retrousse les manches et on met la foi en pratique par une implication directe qui ne peut être déléguée à personne». Attention, «ce n’est pas l’activisme qui sauve, mais l’attention sincère et généreuse permettant de s’approcher d’un pauvre comme d’un frère qui tend la main, me faisant sortir de la torpeur dans laquelle je suis tombé».

 

Rompre le pain de son existence

Et François de dire encore: «Si nous voulons que la vie l’emporte sur la mort et que la dignité soit délivrée de l’injustice, le chemin c’est le sien: il consiste à suivre la pauvreté de Jésus-Christ, partageant la vie par amour, rompant le pain de son existence avec les frères et sœurs, en commençant par les derniers, ceux qui manquent du nécessaire, pour que l’égalité soit faite, pour que les pauvres soient délivrés de la misère et les riches de la vanité, toutes deux sans espérance.»

 

Message du Pape François pour la Journée Mondiale des Pauvres  (pdf)

 
 

Un geste concret pour la Journée Mondiale des Pauvres ? Quelques possibles parmi tant d’autres:

  • Pour les 15-30 ans : Bar Jeunes au Verso l’Alto le samedi 5 novembre sur le thème « S’engager comme jeune bénévole en Valais»
  • Soutenir par un soutien spirituel, financier ou bénévole les multiples initiatives diaconales mises en place dans les secteurs pastoraux (Renseignements auprès du Service Diocésain de Diaconie – diaconie@cath-vs.org)
  • Offrir à vos proches, pour Noël ou un anniversaire, un bon-cadeau à la Crêperie Verso l’Alto, qui permet à des personnes en fragilité sociale de travailler pour gagner leur vie de leurs mains (creperie@versolalto.ch)
  • Faire un don à la Fondation Valaisanne Pape François, qui lutte contre la précarité en Valais
  • Et tant d’autres possibilités d’engagement, en prison, auprès des personnes atteintes dans leur santé, des migrants, d’un voisin un peu plus âgé… ou à inventer (maisondiaconie@gmail.com)

 
 

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