Oser une aumônerie des écoles du tertiaire en Valais

Lancer une aumônerie dans les HES et autres écoles du tertiaire en Valais, voilà ce qui anime Joseph, Michael, Delphine, Camille, Andrea et d’autres. Un désir un peu fou, devenu réalité le 20 décembre dernier avec une première messe de lancement, et qui se déploiera ce printemps par tout un cycle d’activités.

 

Parmi les étudiants, professionnels et enseignants impliqués, c’est avec Joseph Moerschell que je m’arrête cet après-midi, intriguée. Habitant Grimisuat, Joseph est marié à Uta, père de 6 enfants. Il est professeur d’électronique et mécatronique au sein de la filière Systèmes Industriels de la Haute Ecole d’Ingénierie, qui fait partie de la HES-SO Valais. Curieuse, je lui demande ce qui l’entraîne aujourd’hui à donner autant de temps à cette aumônerie en création.

 

« Comme étudiant et assistant, à l’EPFL à Lausanne comme à l’ETH à Zürich, j’ai souvent participé à des activités d’aumônerie. J’ai aussi vécu au CUC (Centre universitaire Catholique) à Lausanne pendant 4 ou 5 ans. J’y occupais un studio à côté de la chapelle. J’en garde un souvenir lumineux.

 

J’y ai rencontré ma femme, beaucoup d’amis, nos témoins de mariage, les parrains-marraines de nos enfants. Des souvenirs et des amitiés qui restent pour la vie ! Beaucoup d’entre eux figurent d’ailleurs dans la liste des conférenciers de « Dire l’indicible », un cycle de conférences prévu ce printemps. Nous avons énormément de plaisir à reprendre aujourd’hui le flambeau, à faire quelque chose ensemble, pour d’autres. De mon côté, j’ai vraiment envie de donner à mon tour quelque chose de cette partie de ma vie pour moi assez importante. »

 

Pour Joseph et Uta, cette démarche, rendue possible par le fait que les enfants soient plus grands, est aussi un engagement de couple. « Nous sommes les deux d’accord que je donne du temps dans ce lieu. On en parle beaucoup à la maison… et probablement que cela interpelle aussi nos enfants, en nous voyant faire et nous engager. Cet automne, nous avons pris du temps, beaucoup, pour rencontrer, expliquer. Aujourd’hui nous sommes contents d’arriver au moment où on peut faire quelque chose de concret sur le terrain. »

 

Ainsi, outre le cycle de conférences « Dire l’indicible », l’aumônerie prépare aujourd’hui un voyage au Bénin, mais aussi un carême axé sur la sobriété heureuse en lien avec Détox’ la Terre et des moments « Je prie donc je suis ».  Affaire à suivre !

 

par Joëlle Carron

 

 

 

 

Une aumônerie des écoles tertiaires, pour…

• donner du sens
• offrir un soutien à ceux qui souffrent
• partager des moments de recueillement, de gratitude, de prière et méditation
• apprendre la sobriété heureuse ensemble
• favoriser l’échange entre la science et la foi et former à la réflexion
• créer du lien.

INFOS :  aumonerie.valais@gmail.com