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Nicolas Carron, formateur des diacres permanents de Suisse romande

C’est un Valaisan, Nicolas Carron, qui est le responsable de la formation des diacres permanents de Suisse romande. Rencontre avec ce théologien bagnard qui affectionne cette fonction particulière au sein de l’Eglise romande : former des laïcs qui sont membres du clergé. IL est le seul à exercer cette fonction pour toute la Romandie, à l’exception du Jura.

 

Nicolas Carron a succédé en 2020 au diacre fribourgeois Bertrand Georges et son épouse Françoise, couple qui a assumé cette fonction durant 10 ans. Diacre lui-même, ordonné en 2014, le nouveau responsable de la formation au diaconat est rattaché au Centre catholique romand de formation en Eglise (CCRFE) de Fribourg en tant que théologien formateur. Le Valaisan est responsable de la formation de ceux qui aspirent à accéder à l’ordination diaconale, un cursus qui s’étale sur environ 4 ans, avec une première année dite de discernement et les trois suivantes de formation.  Les séances de formation doivent être agendées de manière à tenir compte du fait que les candidats sont actifs professionnellement. Les candidats actuels se retrouveront, par exemple, à l’Ascension, pour une retraite de quatre jours à St-Maurice. Nicolas Carron est responsable de la formation des diacres du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, de ceux du Diocèse de Sion et de ceux de l’Abbaye de St-Maurice

 

 

Aussi engagé dans le secteur d’Entremont

Avant d’assumer cette tâche de théologien formateur au sein de l’Eglise romande, ce Valaisan originaire et natif de val d’Entremont a œuvré dans l’enseignement puis à rejoint la communauté Eucharistein  et s’est occupé de la formation des jeunes à l’institut Philanthropos à Bourguillon.  Ayant quitté cette communauté, il a rejoint l’Eglise valaisanne et fonctionne également à mi-temps comme diacre dans le secteur d’Entremont. Il s’y sent «chez lui» et habite avec son épouse dans la commune de Bagnes. «Mes tâches sont multiples et sont celles d’un agent pastoral» dit-il. Avec l’ouverture plus grande que lui confère son statut de diacre. «Il m’est arrivé ainsi de prononcer l’homélie lors de la messe dominicale» explique Nicolas Carron qui, même s’il est heureux d’avoir retrouvé sa terre natale, dit avoir apprécié la vie à Fribourg, ville dans laquelle il retourne d’ailleurs chaque semaine dans le cadre de sa fonction à mi-temps au CCRFE.

Claude Jenny

Pour les personnes intéressées par le diaconat permanent, signalons que la revue catholique «Grandir» publiera un dossier sur cette poignée d’hommes membres du clergé qui sont des laïcs engagés d’une manière spéciale en Eglise.