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Monique et Maurice Tornay: heureux grands-parents

En 2021, le pape François a institué une journée mondiale des grands-parents, le 4e dimanche de juillet chaque année – à proximité de la fête des grands-parents de Jésus, Anne et Joachim, célébrée le 26. En vue de la 3e édition de cette journée, je suis allé à Orsières rencontrer deux heureux grands-parents, Monique et Maurice Tornay.

Présence chaque semaine

Lorsque je les retrouve autour d’un succulent gâteau aux abricots, le petit Raphaël, dernier de leurs 15 petits-enfants, est né depuis 72 heures. Leur bonheur, en tant que grands-parents? Monique n’hésite pas une seconde: «Les avoir autour de nous! Le mardi, on en a 6, parfois 8, qui viennent dîner. C’est un bonheur de les écouter, de les voir grandir, de partager avec eux.» Maurice complète: «Sur les 6, il y en a 4 qui ne vont pas encore à l’école, donc ils restent l’après-midi. Ils nous tiennent au courant, on les regarde grandir… Lorsqu’il y a un mardi de vacances où ils ne viennent pas, on a le sentiment que la semaine ne passe pas.»

On n’adore que Dieu

Quand je pose la question des valeurs à transmettre, et de la possibilité de le faire comme grands-parents – ce qui n’est pas toujours le cas – Maurice sourit: «Tu vois, nous, on est là pour les gâter. Les éduquer c’est le job de leurs parents! Mais certaines choses passent quand même… Nos valeurs, ils les connaissent.» A l’une de leurs petites-filles qui disait adorer tel produit, Monique a rappelé qu’on n’adore que Dieu. Elle se souvient en riant: «La petite est allée le redire à sa Maman qui disait adorer telle marque: ‘Maman, tu ne dois pas dire ça! On n’adore que Dieu!’» Maurice reprend tout de suite: «On a beaucoup de chance: d’abord parce qu’ils ont envie de venir chez nous… mais aussi parce qu’on peut faire la prière sans se faire gronder par nos enfants!»

Pouce en haut

Ils ont beau être 8 à table le mardi, Maurice est inflexible: on ne se lève pas de table tant que tout le monde n’a pas fini. «Je leur mets des gommettes!» sourit-il: «Pouce en haut quand ils finissent bien l’assiette. C’est devenu un jeu, pour eux, il ne reste pas un grain de riz!» Et Monique surenchérit: «Ils sont toujours gentils avec nous, on n’a jamais besoin d’élever la voix.»

Que dire à de nouveaux grands-parents, à ceux qui viennent de voir naître leur premier petit-enfant? Monique se fait tendre: «Qu’ils profitent bien, parce que c’est des années de bonheur de pouvoir s’occuper d’un de nos petits-enfants!» Maurice complète: «Déjà, les enfants, on ne les voit pas grandir. Alors qu’ils sont tous les jours chez nous. Donc pour les petits-enfants, l’affirmation est au carré! Il faut vraiment profiter d’eux!»

A tous les grands-parents qui lisent ce message, MERCI d’être qui vous êtes, et bonne fête le 23 juillet!

Vincent Lafargue