Actualités

Fondation valaisanne Pape François

En 2020, la Fondation valaisanne Pape François a octroyé plus de 180’000 francs d’aides financières afin de lutter contre la précarité en Valais. Rencontre avec Jean-Daniel Balet, artisan de la première heure de cette entité créée en 2016 par l’évéché de Sion, l’Abbaye de St-Maurice, l’Eglise réformée du Valais et l’Association des Amis de la Fondation valaisanne Pape François.

 

La carrière de Jean-Daniel s’est faite dans le milieu bancaire et la gestion de patrimoine. « C’est ma seule réunion qui commence par un temps de prière. C’est étonnant, ça marche bien ! », rit-il. Jean-Daniel se définit comme un libéral, articulant liberté et responsabilité, porteur d’une tradition humaniste. Il rappelle d’entrée que le mot « économie » signifie à l’origine le soin du foyer et que dans notre société forgée sur des valeurs judéochrétiennes, la responsabilité signifie aussi veiller à un cadre social. « Notre modèle de société est basé sur le message biblique, sur la charité. »

 
Membre du Conseil de Fondation, Jean-Daniel est aussi vice-président de l’association des Amis de la Fondation, qui ont mis à disposition le capital nécessaire à la création et assument l’ensemble  des frais administratifs. Grâce à eux, « un franc récolté est un franc redonné » : l’entier des dons versés à la Fondation Pape François vient directement en aide aux personnes en précarité en Valais, et cela de manière personnelle. En effet, la Fondation répond à des demandes d’aides individuelles, à travers des recommandations faites par les associations ou les services étatiques. Elle a choisi d’être active face à deux causes de la pauvreté, dit Jean-Daniel. D’une part, elle vient en aide aux personnes confrontées à la malchance, à un malheur. D’autre part, elle est aussi présente pour aider à rebondir lorsqu’on a pris une mauvaise décision, un chemin qui ne s’est pas révélé le bon. Le coup de pouce qu’elle peut offrir est alors précieux et permet un demain différent. « Semer pour récolter. »
 

Embarqué dans l’aventure avec l’envie d’aider et de trouver du sens, Jean-Daniel a découvert à travers la Fondation un monde inconnu, celui de la précarité en Valais, une réalité, dit-il, « que je pressentais, mais que j’ignorais complètement ». La crise COVID n’aide évidemment pas.

 

lors de la signature des actes de la fondation. Jean-Daniel est à droite. crédit photo Le Nouvelliste

 

Cette réalité pourrait paraître coupée de son milieu professionnel ; elle ne l’est de fait pas entièrement. Jean-Daniel travaille avec des gens qui ont des actifs, des sociétés, qui ont créé de la valeur avec du travail et de la créativité. « Ils ont aussi envie de la partager », dit-il. « Mon parcours professionnel m’aide à oser demander. » Jean-Daniel est très attentif à la bonne utilisation de l’argent récolté – une garantie bien sûr essentielle pour les donateurs ; il porte également le souci de faire rentrer les ressources nécessaires pour que la Fondation puisse aider ceux qui en ont besoin. « Récolter pour semer ».

Soutenir les personnes en précarité en Valais :

www.fondationpapefrancois.org