Nendaz-Veysonnaz: petit secteur mais équipe forte !

L’abbé Félicien Roux, curé responsable de tout le secteur Nendaz-Veysonnaz

 

«C’est le plus petit secteur de l’Eglise catholique du Valais romand» nous dit l’abbé Félicien Roux en nous accueillant dans sa cure de Basse-Nendaz. Ce curé a en effet la responsabilité du secteur Nendaz-Veysonnaz qui, s’il est petit par le taille géographique – comparée à d’autres – court néanmoins de la plaine jusqu’aux hauts sommets! Et dans ce cadre proche de la nature, il s’y vit un beau dynamisme pastoral.

 

L’église de Basse-Nendaz
 

Depuis 7 ans prêtre responsable de ce secteur, l’abbé Félicien ne cache pas le bonheur de s’occuper des 6 à 7000 âmes des deux paroisses de Nendaz et Veysonnaz. Deux communes, deux paroisses, mais plusieurs églises desservies: Basse-Nendaz, Haute-Nendaz, Veysonnaz Fey, Aproz. Donc un secteur qui part de la plaine et grimpe haut, jusqu’à la chapelle de Cleuson, à 2200 mètres, au pied du barrage éponyme. La plus haute en altitude des onze chapelles que compte le secteur, ce qui offre l’occasion de multiples célébrations en plein air à la belle saison. «De très beaux moments» souligne le curé. Il a vite su s’acclimater et se faire adopter par ses paroissiens. Pour preuve  (amusante): un des premiers messages reçus peu après son installation, sur un document de remerciement d’une famille après un décès, ne parlait-on pas  de lui comme de l’abbé Félicien Fournier ! Un nom de famille très courant dans le coin…

Un secteur entre plaine et montagneL’abbé Félicien relève la ferveur des diverses communautés dont il a la charge, leur engagement bénévole pour de nombreux services, la vitalité des quatre chorales paroissiales, la bonne collaboration avec les conseils de gestion: deux paroisses où tout roule bien!  Il cite par exemple l’engagement d’un groupe de paroissiennes qui assurent le déroulement des veillées de prières lors des décès. Un temps de partage avec les familles en deuil qui est désormais bien ancré dans ce secteur grâce à ce groupe féminin. Ou aussi la vitalité des groupes de prières, du groupe biblique, etc…

 
 

L’importance de l’équipe pastorale

Mais le maillon pastoralement fort et qui permet prioritairement un déploiement spirituel vivant et fructueux, c’est l’Equipe pastorale!  Son curé responsable en parle avec bonheur ! Une équipe soudée qui comprend aussi un autre prêtre –  capucin – le père Satish Karumanchi, affecté à temps partiel à ce secteur, et trois agents pastoraux: Blandine Bornet, Jean-Philippe Glassey et Martin Fendrych. Un noyau fort permettant de bien faire avancer le train paroissial.

L’abbé Félicien en est hautement convaincu: «Il faut travailler en équipe et nous le faisons très bien. Et nous veillons aussi à prier ensemble et à nous réunir régulièrement hors les murs pour une journée de recollection» dit-il. Des temps forts auxquels il attache beaucoup d’importance et qui sont générateurs de beaux fruits! Ainsi, par exemple, le temps de carême est-il chaque année l’occasion de définir un thème.

 
 

Accueillir l’Autre et tout le monde

Cette année: c’est le mot «accueillir» qui est décliné sous de multiples formes et notamment à l’occasion d’une soirée spéciale le 31 mars prochain à partir de 18h à l’intention de toutes les communautés. «Les paroissiens bougent volontiers en fonction du programme des célébrations même si nous veillons à aller célébrer dans chaque église et dans les homes» explique l’abbé Félicien. A noter aussi que, grâce à la maîtrise technique de l’un des membres de l’équipe pastorale, les messes dominicales célébrées à Basse-Nendaz sont retransmises «en direct» dans les deux homes de la région. «Je ne suis pas un curé 2.0» dit-il pour expliquer que les réseaux sociaux ne sont pas sa tasse de thé et qu’il salue les compétences d’autres membres de l’équipe pour permettre des initiatives pastorales originales.

Avancer, permettre développer l’activité spirituelle de son secteur, l’abbé Félicien s’y consacre avec bonheur. Mais en veillant à cultiver le «faire ensemble».

Claude Jenny