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Les END sont bien actives en Valais !

Vous avez dit END ? Derrière ces trois lettres « se cachent » les Equipes Notre-Dame ! Qui pour être discrètes n’en sont pas pour autant secrètes ! Ce sont des couples qui se réunissent régulièrement en groupe pour progresser spirituellement à deux et en commun. Présentation.

Les END sont bien présentes en Valais. Elles forment d’ailleurs un secteur national pour le seul Vieux Pays alors que dans d’autres régions, un secteur se compose de plusieurs zones géographiques (Genève, Vaud et Pays de Gex par exemple). Le mouvement des END existe à l’échelle internationale et regroupe plus de 60 000 couples à travers le monde !  Le Valais francophone comprend, lui, 38 équipes actuellement, soit 294 équipiers et 36 conseillers spirituels alors que, pour l’ensemble de la Suisse, on compte environ 80 équipes.

Vivre un cheminement spirituel

Une équipe est formée de trois à cinq couples qui se réunissent en principe une fois par mois. La condition première pour être membre d’une équipe END est évidemment d’être un couple, qui plus est marié ! La seconde est que le couple veuille vivre un cheminement spirituel car il est convaincu que « le sacrement du mariage est un trésor sur lequel on peut construire sa vie de couple, à la condition de s’en donner les moyens » dit un document d’information des END.

Si les équipes se réunissent une fois par mois, c’est pour partager : leur vécu, leurs expériences, leurs doutes, leurs interrogations. Un conseiller spirituel – prêtre en principe, mais ce peut être une religieuse – est là pour apporter sa pierre à l’édifice commun. La présence d’un conseiller spirituel est utile pour les couples mais permet aussi aux prêtres de mieux comprendre ce que vivent les couples.

« Avec la pandémie, les groupes se sont réunis moins régulièrement ces derniers mois, mais nous essayons de maintenir le contact entre nous autrement » explique Marie-Jeanne Tornay, membre du groupe d’Orsières et responsable avec son mari Jean-Michel du secteur Valais. Un comité ad hoc les épaule avec le chanoine Gilles Roduit, curé de St-Maurice, comme superviseur spirituel. Il leur incombe de faire le lien avec les foyers de liaison des divers groupes répartis dans le tout le Valais francophone. Si le nombre d’équipes est en légère diminution, le couple Tornay a bon espoir de renverser le courant, spécialement dans certaines vallées du canton, via divers canaux d’information et notamment la journée du 8 décembre lorsque des couples sont appelés à témoigner de leur engagement durant les célébrations du jour.

S’astreindre à des PCF !

Etre membre d’une END implique aussi l’exigence de s’astreindre à des PCF – « des parcours concrets d’efforts », c’est-à-dire accomplir certains rituels réguliers, voire quotidiens – notamment la prière conjugale – et tout naturellement à vivre des temps de dialogue entre époux et épouse. « Pour notre couple, c’est depuis 20 ans une aide précieuse qui nous apporte beaucoup dans l’enrichissement de notre vie conjugale et familiale » témoigne Marie-Jeanne Tornay, qui invite les couples intéressés à prendre contact et…. à faire un essai !

Claude Jenny

 

END, secteur Valais : Marie-Jeanne et Jean-Michel Tornay, Orsières.
Tél. 027 783 29 64 – Mail : jmtornay&netplus.ch